posté le 11-06-2018 à 06:19:17
Si j'étais l'élu du marché du marché couvert...
Les têtes vides sont
plus dangereuses que les têtes nucléaires...
Si j'avais cette charge dont personne ne veut et qui a été confiée jusqu'à présent qu' à des novices sans expérience qui n'en ont jamais eu "rien à cirer", je commencerai par une approche pédagogique du problème en ouvrant le débat par une concertation afin de mieux cerner tous les problèmes rencontrés sur le terrain.
Contrairement aux arrogants complètement ignorant du monde des petits commerçants, je recevrai humblement et individuellement chaque exposant afin de leur expliquer, sans leur mentir, le comment et le pourquoi il est urgent de remettre de l'ordre dans ce gigantesque bourbier que la municipalité a toujours considéré comme un furoncle sans jamais y apporter, en quinze ans de mandature, la moindre réforme.
La méthode Bellon de penser que "le marché couvert est une bombe à retardement" n'a jamais porté ses fruits et les résultats enregistrés sont jusqu'à ce jour pitoyables. Je tenterai d'expliquer que la première règle à observer est le respect d'une charte de citoyenneté, respect du voisinage, respect de la clientèle, propreté, etc... Un premier travail que les assoupis de la règlementation ont été incapables de réaliser en quinze ans...
Compte tenu du grand désordre qui règne dans ce marché où depuis plus vingt ans, chacun fait ce qu'il veut, la première des règles serait d'établir un règlement, de le faire appliquer après l'avoir fait approuver par écrit.
A l'heure où la métamorphose du quartier va placer le marché couvert au coeur du centre ville et où un budget conséquent va être aloué pour une grande transformation de cet espace classé, un changement radical des mentalités et des comportements doit être opéré au risque de voir "déporter" la cinquantaine de ces petits commerçants dans un autre espace excentré et laisser ce magnifique emplacement à des boutiques plus luxueuses qui seront attribuées à la tête des clients.
Voilà le risque encouru par les actuels occupants du marché s'ils continuent d' apparaitre comme la caricature négative de la société réunionnaise, que les visiteurs étranger ne manquent pas de railler.
La politique mise en oeuvre actuellement par la municipalité consiste à laisser pourire cette situation afin de provoquer le prétexte de "déporter" ces encombrants petits commerçants reconnus en coulisse, incapables d'évoluer et inaptes à redorer le blason, à réhausser le standing de ce quartier appelé à devenir la vitrine de la ville de Saint Pierre. Vu l'état actuel des lieux, un long travail reste à faire...
Si l'on en juge par le nombre de box fermés et l'exclusion du marché de toutes les manifestations commerciales de la ville, la volonté municipale d'asphyxie est une évidence. L'associations des amis du quartier du marché couvert qui a fait plus de vingts propositions d'animations concernant le marché s'est vu à chaque fois reconduite et "menée en bateau", promesses après promesses, mensonges après mensonges, par notre élu, infirmier de profession, peu concerné par l'avenir de ces petits commerçants qu'il semble mépriser.
Des mesures discriminatoires visant à écoeurer certains exposants en les asphyxiant financièrement en utilisant les pouvoirs que lui donne sa fonction sont mises en oeuvre par l'élu en charge du marché qui espère par ces basses manoeuvres décourager et annihiler toutes les propositions qu'on lui repproche d'avoir écarter sans autres formes de réponses que des silences dédaigneux et méprisants.
Si ce personnage qui se prend de plus en plus au sérieux désirait se faire des ennemis, qu'il soit rassuré, c'est fait. S'il voulait par la même occasion créer des oppositions à la municipalité actuelle, qu'il se rassure encore, le processus est "en marche" depuis qu'on a tous compris que si on avait besoin de rien, nous pourrions compter sur lui...
Cet individu à l'égo démesuré devrait mesurer la portée négative de ses comportements, qui indirectement portent un réel préjudice au Maire car ce n'est pas en brimant, en pratiquant une politique de l'a-peu-près, du laisser aller, de l'arrogance et du négligé qu'on gère une mairie...
Nos deux associations, organisatrices des festivités des semaines de l'Afrique du Nord et du rassemblement des commerçants du quartier du marché couvert ont toujours répondu favorablement présentes aux sollicitations municipales du maire lors des préliminaires de chaque élection.
Leurs adhérants comprennent mal le comportement discriminatoire et ouvertement destructeur d'un adjoint dont le rôle, semble t il, est d'anéantir, de détruire une institution telle que le marché couvert.
Ce rôle de fossoyeur sera, nous n'en doutons pas, sanctionné.
Ce à quoi nous nous emploierons dans un avenir très proche.
La seconde démarche envisagée pour une meilleure entente des exposant serait de regrouper tous les exposants au sein d'une association afin d'avoir des interlocuteurs crédibles détenant souvent les solutions les plus fiables pour regler tous les problèmes mineurs. Là encore l'attitude outrageante et arrogante, qui relève des anciennes habitudes d'administrateurs d'une autre époque, n'a pas favorisé le rapprochement entre exposants encore trop souvent compléxés et responsables municipaux improvisant des méthodes encore calquées comme l'étaient trop souvent celles entre maitres et serviteurs...
Une association de ce type aurait permis en premier lieu de fixer une liste des urgences, des aménagements ciblés comme par exemple le problème des affreuses baches vertes qui défigurent l'entrée sud du marché, une aire de parking livraison réservée aux exposants, un local à poubelles, le respect des lignes jaunes, ainsi que de nombreuses questions comme les obligations d'ouvertures ou l'attribution des emplacements à de veritables professionnels, ce qui aurait évité de rencontrer bon nombre de fantaisistes qui, une fois compris que ce job est moins lucratif qu'il ne l'aurait pensé, n'assurent plus q'un minimum de présence avant d'abandonner les lieux.
On ne peut as évoquer l'histoire de ce marché sans parler de l'association des amis du marché couvert qui depuis plusieurs années espérait redonner un élan de dynamisme à la vie du marché. Cet élan débuta au temps où l'ancien élu "hérita du bébé" dont personne ne voulait.
Le glorieux et vénérable élu avait une conception bien particulière de la façon dont gérer la vie du marché, attribuant des stands à certaines personnes dont très peu se sont enracinées.
A cette époque, l'association avait lançé l'idée de foire mensuelle de brocante dont la première édition remporta un réel succès avec plus de cent exposants. Cette manifestation, avec la complicité de certains municipaux fut aussitôt confiée à une association para municipale qui en retira des bénéfices conséquent en triplant le prix de l'emplacement, avant de faire capoter la manifestation au détriment du développement du quartier. Singulière façon de vouloir développer le quartier qui parrallèlement souffrait des travaux qui venaient à peine de débuter.
Le trait de génie accidentel qui auréola la mandature de cet élu fort sympathique fut d'attribuer la sinistre salle d'exposition "François de Clapier"du marché à un snack bar qui officie encore aujourd'hui avec toujours le même succès.
En accordant la jouissance de la terrasse actuelle du snack, il expulsait sans en avoir l'air, les "dealers"et les marginaux qui officiaient en toute impunité sur ce secteur du marché.
La dernière élection municipale fut l'occasion de refiler le boulet du marché couvert à un charmant garçon qu'on aurait pu penser qu'il soit sincère, honnête, franc et enfin décidé à remettre de l'ordre dans ce gigantesque merdier. Nous allions vite déchanter et nous apercevoir que ce rusé menteur allait tout faire ou plutôt ne rien faire pour relancer la dynamique citoyenne et commerciale du quartier.
La première des trahisons fut de nous contraindre à abandonner le projet de brocante par des mesures discriminatoires à notre égard. Contraintes qu'il n'a jamais imposé aux organisateurs usurpateurs de notre projet.
Une proposition d'organiser un marché de nuit fut laissé en suspend, ce qui permit à une société étrangère à la ville de s'installer une fois par mois en nocturne sur le front de mer. Il est vrai que si l'association des vieux commerçants de St Pierre avait été plus réactive, cette attribution n'aurait jamais du avoir lieu.
Nous avions fait la proposition de rassembler chaque mercredi devant le marché les fleuristes et des marchands de produits bio, encore une proposition reçu très favorablement et directement balançée aux oubliettes.
Nous avions également proposé de rendre les rues adjacentes du marché piétonnes en commençant par un test le samedi. Ce qui aurait permis aux riverains d'installer des terrasses sur leur devantures, là encore et d'autres élus motivés par cette initiative peuvent l'attester, le projet a été applaudi et relégué au fond d'un tiroire.
Nous avions réitéré l'idée d'ouvrir les portes du marché tous les mercredi à d'autres forains, expérience que nous avions expérimenté il y a quelques années et qui avait eu beaucoup de succès. Pas de problème, on se voit la semaine prochaine...
La liste de toutes ces propositions d'animations dont aucune n'a été jugée opportune par le boyscout en charge de développer le marché ne s'arrête pas là, mais nous terminerons par la dernierre crasse qui nous a été infligée par l'extravagant monsieur Bellon:
Après nous avoir été convoqué par deux fois pour attribuer à l'association un box qui devait servir de salle d'exposition et d'un lieu d'animation culturel, après nous l'avoir certifié oralement devant témoins dont un élu et un proche collaborateur du maire, un réponse par courrier, dans un langage loconique devait nous signifier que ce box ne serait pas attribué.
Cette décision fut ressentie comme une brimade de plus, que beaucoup ressentirons comme un affront.
Persuadé que la parole d'un élu avait valeur de contrat, nous avions obtenu auprès de l'élu chargé de la dynamisation du centre ville les crédits nécessaires à l'aménagement de la salle d'exposition, nous avions déjà plusieurs demandes d'exposition, une école de peinture devait se tenir chaque mercredi pour initier les enfants de la ville à la peinture et un contact avait été établi pour lancer des cours d'"arthérapie" avec une artiste peintre très connu sur la place de St Pierre.
Cette volte face de l'administration eut un effet dévastateur auprès de nombreux exposants du marché qui abandonnèrent tout espoir de changement.
Aujourd'hui, rien a véritablement changé si ce n'est que l'élu Bellon et sa suite se sont fixé un but, virer le président de l'association qui
à suivre
à suivre