posté le 20-06-2018 à 16:13:37
Pagaille aux urgences.
Ce n'est pas nouveau et personne ne l'ignore, il règne la même pagaille aux urgences du CHU de St Pierre qu'au marché couvert avec la seule différence que le marché est déserté par les clients alors qu'au CHU il y en a trop !
Le service des urgences est toujours débordé, ce qui provoque une situation de maltraitance permanente occasionant des heures d'attente pour quelques minutes de soins.
Prévu pour quatrevingtcinq cas d'urgence par jour, il est fréquent que ce chiffre atteigne les deux cents, avec un pourcentage de cas relativement graves. Les locaux conçus pour recevoir quatrevingt passages s'avèrent complètement inexploitables par le doublement des visiteurs dont une grande partie n'a rien à faire dans ce service qui n'est pas un centre de dégrisement.
Travailler dans de telles conditions relève de l'exploit quotidien d'autant plus que les effectifs et le personnel affecté à ce service est de plus en olus insuffisant. Pour tout responsable politique, cette situation devrait être innaceptable et indigne pour une ville qui se veut "Capitale du Sud".
Comment le personnel, malgré un dévouement et une abnégation sans limite qu'il faut souligner, peut il travailler sereinement dans cet embouteillage permanent de brancards dans des locaux de plus en plus vétustes et inadaptés, ne respectant plus les règles sanitaires les plus élémentaires.
Cette situation de maltraitance involontaire
des patients perturbée par des individus qui
n'ont rien à faire dans ce service qui n'est pas destiné aux alcooliques, ne permet plus de receptionner des patients malades ou blessés qui sont exposés au pire.
Avec des moyens inadaptés pour un fonctionnement normal d'un CHU implanté dans une ville comme la notre, la dégradation des locaux, la réduction des effectifs et le ralentissement des soins, constituent une évidence de l'abandon de l'hôpital public.
La gravité de la situation n'est plus à démontrer...
CHU du Sud bien malmené... JIR du 23 juin
Avec l'aval de l'ARS et du conseil d'administration.
CHU...
Situation inacceptable selon DAVID LORION.
Après la fermeture de la chirurgie infantiles, c'est le service d'oncologie qui ferme ses portes début juillet obligeant les malades à se déplacer à St Denis.
" C'est inadmissible! je ne peux rester silencieux et être complice de cette décision inacceptable et inhumaine."